mercredi 28 août 2013

le feuilleton de l'été

Saison 2, épisode 4

Fiction


Résumé des épisodes précédents : Le groupe de touristes, dans lequel se dissimule notre guide tyrolien, est parvenu à l’endroit précis où doit avoir lieu la mission de notre héros.

« Hier ist es ! … Endlich… », soupire l’homme du Tyrol. Une année qu’il attend ce moment, une année qu’il revoit ce bout de Gruyère traversé rapidement, trop rapidement, une nuit de l’été passé.

« So. Jetzt ist time to go ». Notre guide s’attarde, semble vouloir rattacher ses chaussures. Il observe, choisit le moment adéquat, s’éloigne imperceptiblement du groupe. Personne ne prend garde à cet homme qui quitte discrètement le trajet de la randonnée touristique. Personne ? ... Les discussions s’éloignent, et dans le silence de la nature retrouvé, on entend les fourrés bouger…

L’homme du Tyrol s’est arrêté. Il observe. Le groupe a disparu. Il attend. Rien. Soudain, il s’anime. Ses gestes sont rapides et précis : les vêtements sont posés avec ordre sur la berge, l’homme s’avance dans le lac.

 
L'année d'entraînement à répéter chaque mouvemet des milliers de fois s'avère efficace  : le tout n’a pris q'une minute trente. Dans les fourrés, deux yeux l’observent.
 
suite dans notre prochain - et avant-dernier - épisode !

jeudi 22 août 2013

page jeu

Dakota à Locarno


Dakota était au festival du film de Locarno.
Si, si !
 

mercredi 21 août 2013

Cani-rando à la Vallée de Joux 3

Cani-rando du 18 août à la Vallée de Joux

Photos de Michèle



La rando  était super , les chiens et les maîtres heureux de leurs dimanche.
Un grand merci a Frank pour cette belle journée !

Michèle

 

 






 

 

 
 






 

 

 
 


Super merci à Michèle pour les photos !!!

 

mardi 20 août 2013

Cani-rando à la Vallée de Joux 2

Cani-rando du 18 août à la Vallée de Joux

Photos de Lysiane








 
Merci beaucoup à Lysiane pour les photos !!!
 

Cani-rando à la Vallée de Joux


Cani-rando du 18 août 2013 à la Vallée de Joux, par Frank


 
Pourquoi se contenter que d'une seule cani-rando par année?

C'est par une magnifique journée ensoleillée que nous nous sommes réunis pour une balade avec nos loulous le long du lac de Joux et dans la forêt.


 
 
 



Au Musher Club on est ouvert à toutes les races, du nordique au chihuahua...

 

Et pour finir, pique-nique dans les bois du Risoux à la recherche d'un refuge inoccupé, pour finalement manger dehors.

 


 
 
Merci aux participants pour la bonne humeur.

Frank
 
... Et grand merci à Frank pour l'organisation de cette cani-rando
et pour cet article super sympa !
 

dimanche 18 août 2013

page jeu

Dakota au Gornergrat


Dakota était ce week-end au Gornergrat pour le plus grand concert au monde de cors des Alpes.

samedi 17 août 2013

Mushers à l'étranger

Cet été, le blog vous propose de partir à la rencontre de mushers installés à l'étranger.
Aujourd'hui :


Marcelle Fressineau


Marcelle Fressineau immigre au Canada en 1995. 18 ans plus tard, elle est propriétaire de 53 chiens, a créé sa propre entreprise touristique (Alayuk Adventures), et compte courir l'Iditarod en mars 2014.
Mille mercis à elle d'avoir pris du temps pour répondre aux questions du blog... et à Christine d'avoir joué l'intermédiaire !



MARCELLE FRESSINEAU


Le blog : Quand as-tu immigré  au Canada ? Dans quelle région t’es-tu installée ? Pourquoi ce choix ?
J’ai immigré au Canda en 1995. Je me suis installée au Québec, en Mauricie parce qu’il y avait un réseau de pistes pour les chiens de traîneau et que j’avais trouvé une place (cabane) à louer.
Mon attelage pendant la Yukon Quest

Comment s’est déroulée ton installation. Quelles facilités / difficultés as-tu rencontrées ?

Facilités : Les pistes pour les chiens, le vrai hiver, pas de voisins, pas de barbelés, la liberté.
Difficultés : Mésentente avec les mushers chez qui j’étais. Adaptation au mode de vie canadien. Il faut lâcher prise sur ses « swiss-manies ». (Habitudes). Trouver un revenu possible. J’ai crée ma propre entreprise. (Donc beaucoup de travail et beaucoup de difficultés mais beaucoup de liberté et d’indépendance.) J’avais aussi assez de réserve financière pour survivre le premier hiver.

 
Quel accueil as-tu reçu de la part des gens de la région ? Est-ce facile de s’intégrer au Canada ?
C’est un des endroits au monde où c’est le plus facile. Les gens sont, dans le fond, tous des immigrants. Ils sont assez ouverts avec les étrangers. D’autre part, le gouvernement a des programmes d’aide à disposition. (Comme des cours de langue ou programme d’intégration).

Facile de s’intégrer : Il y a quand même un gros pourcentage d’effort qui doit venir de la part de celui qui s’intégre …

Raconte-nous une de tes journées types.

J’ai actuellement un chenil de 53 chiens.
L’hiver, je suis guide en traîneau à chiens. Le matin de bonne heure, je vais nourrir les chiens aidée de mon handler.
Plus tard,  les clients arrivent. Nous les équipons pour le froid, ensuite, je leur donne quelques explications. Le handler m’aide à atteler les chiens. Ensuite, je pars pour un demi –jour, une journée ou parfois plusieurs jours avec les clients.
Si je pars à la journée, en fin de journée, nous rentrons et quand les clients sont partis, nous allons nourrir les chiens qui ont deux repas en hiver.
Si les clients font seulement un demi-jour, après leur retour, je pars entraîner l’équipe de course pour quelques heures et rentre tard le soir.

Une vie très occupée mais que j’adore.





Annie Lake : randonnée en traîneau avec des visiteurs

Combien de chiens as-tu actuellement ? Quels sont tes projets ?

J’ai actuellement un chenil de 53 chiens et mon prochain grand projet, c’est de participer à L’Iditarod en mars 2014.
 
Aurais-tu quelques particularités de la vie au Canada à nous partager ?
Notre commune de Mont Lorne, 40 minutes de Whitehorse (ville de 25000 habitants avec tous les services) a 410 habitants, 245 km2 et au moins 300 chiens de traîneau.

 Qualifierais-tu la vie au Canada de « facile » ?
Non, c’est juste un peu différent. On peut se faire une vie facile ou une vie compliquée, cela dépend de soi-même.

Le fait que le taux de population soit moins élevé rend la vie du musher beaucoup plus facile. Je peux partir de chez moi pour plusieurs jours sans voir personne ou pas grand monde.
 
Mon chenil sous les aurores boréales


Encore merci à Marcelle pour cette interview !
Good trails à toi et à tes chiens... et à bientôt sur l'Iditarod !
 
Si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à retrouver Marcelle  sur son site http://www.alayuk.com
ou à lire l'un de ses livres :
"Le traîneau de la liberté" (2004) et "Empreintes dans la neige" (la suite des aventures)!

 

page jeu

Dakota est à Bex


Dakota profite des 30 degrès de ces journées estivales pour visiter les mines de sel de Bex.


jeudi 8 août 2013

page rando 2

A vos baskets, voici la 2ème page rando de l'été ! A nouveau un super merci  à notre chef de rubrique Christine !

 

Rando proposée par Christine

 

Canirando dans le Chablais valaisan : testé pour vous !

4 petits cols pour une rando : la boucle Vallon de Verne-Vallon de Savalène


Pratique : Sortie d’autoroute Aigle-Vionnaz, suivre Vionnaz, puis à  Vouvry monter en  suivant les panneaux Tanay. Parking au Flon (cul de sac de la route Vouvry-Miex-Flon)
Rando d’environ  4-5h de 1100m de dénivelé et de 15km.

Description : Depuis le parking du Flon, soit vous revenez quelques dizaines de mètres en arrière sur la route et prenez la première route (goudronnée) qui part à droite (en descendant), soit vous coupez dans le pré en contrebas du parking pour rejoindre la même route. Suivre cette route goudronnée qui monte (il y a un embranchement ou deux  qui descendent sur la gauche. Ne pas les prendre). La route goudronnée se transforme en route gravillonneuse, puis en sentier pédestre plus haut. Assez rapidement on a le Col de Verne en vue. Passage de deux fermes d’alpage, où les génisses en pâture sont curieuses mais amicales ! Sur le col de Verne (le plus gros du dénivelé est fait ! ouf ouf !), vous allez partir sur la gauche direction lac d’Arvouin . Vous êtes en France pour quelques km, alors ne soyez pas surpris si les panneaux d’indication ont une autre allure !
Vous suivez un petit sentier à flanc de coteau qui vous amène assez rapidement  au col du Serpentin. Là vous descendez sur les chalets d’Arvouin et le petit lac du même nom! Vous passez derrière les chalets d’Arvouin et prenez le sentier qui remonte en face, direction col de Savalène (inscrit Savalenaz sur les panneaux français). Une petite montée rapide de 150m et vous atteignez le troisième col de la rando ! Vous allez ensuite descendre dans le vallon de Savalène. Le sentier est détruit chaque année par des coulées de neige et pas forcément refait ! Ce n’est pas grave, car vous n’avez qu’à descendre droit en bas et prendre comme point de repère le grand vieil arbre coupé(voir photo) si vous ne retrouvez pas le sentier avant (ne pas descendre trop bas vers la rivière). Vous atteignez plus bas le chalet d’alpage de Savalène. Le chemin est devenu une route gravillonneuse carrossable depuis quelques centaines de mètres. Vous passez le chalet et continuez à descendre presque jusqu’au fond du vallon puis il faut suivre l’indication « Mex/Flon »  qui vous fait prendre un petit sentier remontant sur votre gauche dans un pâturage. Il vous mènera  100m plus haut au col du Blancsex. Vous n’avez plus qu’à redescendre le chemin, puis la route jusqu’au Flon.
 

Mon avis :
-les plus : On peut se combiner un week-end avec nuit à Tanay (camping ou auberge selon les goûts, mais réservation obligatoire), et faire le premier jour le Grammont (décrit dans un précédent article rando du MCS) et la boucle Verne-Savalène le deuxième jour. En redescendant en plaine, il y a la plage du Bouveret pas loin (interdite aux chiens 
L ) et des merveilleux filets de perche « Chez Monmon » à Saint Gingolph (chiens bienvenus J ).
Si Tanay est très couru pendant les week-ends d’été, je n’ai jamais rencontré grand monde dans les Vallons de Verne et de Savalène, et ça, ça vaut de l’or !
Le vallon de Savalène héberge l’unique colonie de mouflons sauvages de Suisse. Je ne les ai jamais vus mais l’espoir m’y fait retourner chaque année !!!
-les moins : En été, il faut vraiment arriver avant 9h (voir même 8h, ou la veille au soir pour la version week-end !) sur le parking du Flon, car dès qu’il est plein, ils vous font parquer le long de la route toujours plus bas !
Les sentiers ne sont pas toujours très bien entretenus car peu utilisés dans le Vallon de Savalène mais comme on a toujours un point de repère facile en contrebas, il est impossible de se perdre (par beau temps).
Chemin pour col de Verne
 Sentier pour col de Verne
 
 Vue du col de Verne
Sentier entre Verne et Arvouin 
Sur le col du Serpentin

 Vue sur le col du Serpentin et lac Arvouin
Depuis le col de Savalène


 Le vieil arbre coupé en repère

 Cabane de Savalène

 Sur le beau chemin qui descend Savalène

Vue du 4ème col